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Mon blog, yo y me deseo
22 octobre 2009

Levret'Party

J'ai envie de raconter ma rencontre avec Mister F, le Marseillais... sur le coup j'avais écrit ce billet car ce rendez-vous n'avait pas été si "excitant"... mais avec du recul je n'ai aucun regret et même plus je suis ravie d'avoir vécu cette expérience, c'est un homme super sympathique mais que je ne reverrais jamais, du moins dans un hôtel.

Mon tout premier billet sur Mister F. c'est Ici , puis après quelques notes sur j'y vais j'y vais pas, je veux je veux pas, y a eu ce billet Défi, et enfin la rencontre.

Retour à ce mardi 22 Septembre.
Quelques jours avant je lui avais réservé une chambre d'hôtel pour la nuit du 22 au 23. Il était convenu que le midi nous nous rencontrions autour d'un repas, et que peut-être je le rejoindrais après ma journée au bureau juste pour quelques heures. Il allait passer plus de temps dans un train qu'avec moi, mais cela il s'en fichait.
J'avais tout de même envie de le rencontrer, car nous avions été très complices dans nos échanges virtuels, beaucoup de point communs, les mêmes attentes. Physiquement ce n'était pas mon type d'homme, mais il était très charmant et avait un de ces regard. Je crois que son regard plein de désir pour moi suffisait pour que je lui appartienne juste quelques heures.

Mardi - 12H : Je quitte le bureau pour le rejoindre dans une rue près de la Gare. Je le vois, mon coeur s'emballe, j'aime beaucoup cette sensation de l'inconnu, rencontrer quelqu'un pour la première fois après de longs échanges virtuels, c'est toujours la même sensation, le stress, l'excitation, l'envie de reculer et l'envie de foncer droit devant...
Je gare ma voiture, et le temps de farfouiller dans mon sac, que le voilà déjà à ma hauteur... Je sors de ma voiture et nous nous faisons deux bises amicales. Je sens que je lui fais beaucoup d'effet, je sens que je lui plais. Lui me plaît bien, je ne suis pas déçue, mais il me confirme qu'il n'est pas mon type d'homme! Je ne sais pas pourquoi, mais mes amants se ressemblent tous, brun, la peau mate, les yeux foncés... je n'en fais pas exprès, ce sont ces hommes qui m'attirent... même s'il doit bien exister des exceptions...
Il avait découvert un peu la ville pendant la matinée, et m'emmène dans un restaurant... Il fait beau, le soleil brille, l'arrière saison est super agréable. Il demande une table pour deux en terrasse. Nous discutons, une impression de le connaître depuis toujours, je suis à l'aise, il est à l'aise, il parle beaucoup. Nous discutons de tout de rien, de nos vies professionnelles, de nos vies de famille, de tout sauf de nous deux. Nous déjeunons comme deux amis de toujours.
A la fin du déjeuner, il me raccompagne à ma voiture. Il me demande si je reviens le rejoindre après le travail, bien sûre que je reviendrais. Sa main dans mon dos, et il m'embrasse, un doux baiser sur les lèvres. Je laisse glisser mes mains sur ses fesses, et je m'enfuis dans ma voiture.

Courant de l'après-midi, j'ai des imprévus au travail. Il s'impatiente. A mon départ je le préviens, je le retrouverais à sa chambre.

17H30. J'arrive à son hôtel. Il m'avait indiqué le numéro de chambre. L'hôtesse d'accueil était occupée au téléphone, je me glisse rapidement dans l'ascenseur avant même qu'elle puisse me demander ce que je souhaitais.
Je frappe. Il m'accueille, me laisse à peine entrer dans sa chambre, et m'embrasse. J'ai deux sensations: je suis toute excitée de le retrouver mais en même temps je me demande ce que je fais là. Je le laisse me découvrir, il découvre mon corps avec ses mains, il me déshabille doucement. Il a un regard plein de désirs, c'est fou ce qu'on peut lire dans un regard. Je suis nue face à lui, et il observe mon corps, le flatte et l'apprécie. Ses mains caressent mes seins et sa bouche vient les embrasser, les lécher, les titiller... Je le déshabille et découvre à mon tour son corps.
Il m'invite très rapidement sur son lit pour me prendre en levrette, je lui demande d'attendre un peu, je veux faire durer le plaisir des préliminaires...
Des caresses, des baisers, je commence déjà à m'ennuyer, je reviens vite sur mon refus et lui donne ce qu'il veut... je monte sur le lit, à quatre pattes, et lui donne mes fesses... ses mains retrouvent mes seins, me caressent, et son sexe (recouvert d'un préservatif bien sûr) me pénètre... Il me donne beaucoup de plaisirs, et prends plaisir à me faire l'amour.

J'ai déjà oublier quelques détails de ce moment, ce que je n'ai pas oublier c'est qu'il manquait cette alchimie qui fait qu'on se lâche totalement à l'autre... J'aime autant les préliminaires que la pénétration, mais ce Mister m'avait déçu en ne voulant que mon sexe et mes fesses. J'en garde tout de fois un très bon souvenir, même si j'aurais rêver voir son visage enfuis dans mes cuisses, sa langue me donner ce plaisir si fort que j'aime. Au lieu de cela, j'ai eu le plaisir de l'amour sauvage, je dirais même vulgairement la simple "baise" qui est tout de même un plaisir intense.
J'aurais pu partir, mais non, j'avais envie de rester et profiter tout de même de son sexe, même si il n'y avait pas la complicité rêvée... de la levrette au missionnaire, du missionnaire à la levrette, un homme vigoureux et plein de ressources. Il adorait me fixer du regard pendant qu'il me pénétrait, je le fixais alors du regard. Il adorait me fesser tendrement, cela m'excitait.
Je savais aussi ce qu'il le rendrait fou, sucer son sexe en le regardant droit dans les yeux. Et il ne m'avait pas menti sur ce coup, cela le rendait fou.

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Enfin LE massage! Il m'a offert un massage très agréable, je dirais même un massage orgasmique. Ses mains si douces m'ont massé délicatement de la nuque à mes fesses, n'oubliant aucune partie de mon corps. Était-ce une manière de me remercier d'avoir pris un tel plaisir à me prendre, de me remercier de s'être éclater avec mon corps, je ne sais pas mais il s'appliquait à me masser, mon corps en frissonnait et en redemandait. Il sentait que ses mains me rendaient folles et il en jouait. J'ai adoré ce moment, un moment de tendresse et en même temps un moment d'adieu.

Pour la première fois avec un homme, j'ai eu cette impression de me donner. Je ne me suis pas donnée à contre coeur, non, puisque j'ai pris du plaisir, et je ne regrette pas du tout, mais avoir une VRAIE complicité, avoir une VRAIE alchimie avec son partenaire est tout de même plus jouissif. J'avoue que je me suis ennuyée à quelques moments de cette soirée, que je suis partie plus tôt que prévue. J'avoue qu'aux derniers moments passés avec Mister F. j'ai pensé à Monsieur l'Amant! J'ai essayé de ne pas y penser, c'était trop tard! Qu'est-ce que je faisais là alors que Monsieur l'Amant m'attendait?

(Le midi pendant le déjeuner, Monsieur l'Amant me proposa de le rejoindre. Je refusa l'invitation. Il réitéra pour la soirée, je refusa en lui indiquant que j'avais déjà quelque chose de prévu.)

En sortant de la chambre, en me dirigeant vers ma voiture, je n'arrivais à m'enlever Monsieur l'Amant de mes esprits. J'avais envie de lui j'avais envie de sa tendresse, j'avais envie de ses caresses, ces caresses qui m'avaient tellement manquées.
Alors je tente! "Dispo?" et non il n'était pas dispo! Déçue mais en même temps cette idée n'était vraiment pas raisonnable, je rentre donc chez moi retrouver mon mari et deux amis à l'apéritif, de quoi oublier tous me

s idées en tête!

Depuis j'ai gardé contact avec Mister F. nous nous apprécions. Il m'a d'ailleurs demandé dès le lendemain s'il était mon "meilleur coup"! Question surprenante! Je ne lui ai pas menti en lui répondant que non, certes j'avais passé un bon moment mais non ce n'était pas "mon meilleur coup"! D'ailleurs je n'aime pas cette expression! Nous gardons contact en restant de bons amis et en partageant nos expériences. Cet homme je l'aime bien, mais il ne sera plus un amant.

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Commentaires
Y
@ NoirIntense, j'ai été très tendre avec cet amant... sa libido n'a pas été touchée t'inquiètes ;)
N
Dis donc t'es pas tendre avec tes amants...moi qui me dit que la libido d'un homme est très fragile et qu'il faut savoir la ménager...
Y
@ Sextuelle, il reste un ami et confident depuis. Sans cette alchimie j'aurais pû partir plus vite, j'espèrais peut-être qu'elle se créée au fil de la soirée, mais quand elle n'existe pas, c'est foutu!
S
Je dois avouer que sans cette alchimie dont tu parles j'aime partir vite, très vite, voire mettre gentiment l'autre dehors.<br /> Il sera peut-être un ami, un confident ?
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